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[FUTUR DU TRAVAIL] épisode n°1/2 La semaine de 4 jours, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ?

En quoi consiste la semaine de 4 jours ?

La crise sanitaire a accéléré la mise en place du télétravail, le désir de flexibilité, d’autonomie et le besoin de mieux concilier vie professionnelle et vie privée. L’apparition de la semaine de 4 jours dans ce contexte pourrait donc être un moyen de s’épanouir professionnellement et personnellement.


Le principe de base de la semaine de quatre jours est de conserver le même salaire qu'avec la semaine de cinq jours mais en travaillant un jour de moins.

Cela revient pour un salarié, à travailler 35 heures sur 4 jours et être de repos 3 jours sur 7.


La semaine de 4 jours, pour qui ?

Travailler 4 jours par semaine est un souhait pour 57% des salariés qui accepteraient de diminuer leur salaire en échange d’un meilleur équilibre vie professionnelle vie privée.


Une flexibilité particulièrement recherchée par :

  • Les 18-24 ans (65 %)

  • Les salariés des secteurs des médias et de l’information (69 %)

  • Des secteurs des loisirs et de l’hôtellerie (67 %)

  • Du secteur de la finance (64 %)


Du côté des entreprises :

Les secteurs les plus favorables à la semaine de 4 jours de travail sont :

  • Les secteurs de l’hôtellerie et du tourisme (76%)

  • de l’industrie (69%)

  • des médias et de l’information (69%)

Néanmoins, le principe ne peut s’appliquer dans toutes les structures ; certaines entreprises n’ont pas la possibilité de faire l'impasse sur un jour de travail, ou de modifier leur organisation en profondeur.


Actuellement, seulement 5% des entreprises permettent aux salariés de travailler 4 jours par semaine.





Quels avantages, quels inconvénients ?

Un superpouvoir à embauches :

La flexibilité dans l’organisation du temps de travail est devenue un facteur clé d’attractivité et de fidélisation.


Près d’un tiers des salariés interrogés refuseraient un emploi ne permettant pas d’avoir des horaires flexibles. Pour 22% d’entre eux, un poste qui n’offre pas de flexibilité dans le lieu de travail est rédhibitoire.

Enfin, 23% refusent qu’on leur impose le tout présentiel.

Une semaine de travail plus courte, pour attirer de nouveaux employés et surtout aider à garder les meilleurs, dans un marché du travail particulièrement tendu.


Plus de motivation pour le personnel …

Certains salariés ont pu bénéficier de formations afin de pouvoir gérer 2 postes différents pour assurer la continuité d'activité. Une montée en compétences qui s’avère particulièrement bénéfique en termes de motivation et d'employabilité pour le personnel.


Et…quelques bémols

Si la durée du travail est réduite ou aménagée, la charge de travail, elle, ne diminue pas. C’est pourquoi, certains salariés se sentent davantage stressés par cette nouvelle organisation car ils ne parviennent pas toujours à terminer leurs tâches en temps voulu.


Une réorganisation, parfois compliquée, avec des process lourds pour que l’activité reste fluide.

Par exemple, créer des binômes est un moyen d’assurer la continuité de l’activité. Les salariés doivent s’adapter, devenir plus polyvalents pour pallier aux absences des collègues, ou apprendre à mieux s’organiser afin de répondre aux objectifs de l’entreprise.


Sources :

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